L’Adjoint au Maire, chargé de la vie économique, de l’emploi, du commerce et de l’artisanat de la Mairie de Toulouse, Olivier Arsac, soutient la participation de sa collectivité dans le projet CORE. “C’est un échange européen entre plusieurs villes et il est toujours intéressant de pouvoir partager des bonnes pratiques, des expériences et de la connaissance”, dit-il. De plus, Olivier Arsac explique le travail que la Mairie mène avec une Fédération “qui compte 1.500 commerçants de Toulouse rassemblés au sein de 33 associations”. Ensemble nous avons, entre autres, développé une application pour augmenter la visibilité et les ventes de leurs commerces, ainsi qu’un programme d’accompagnement pour que chacun des commerçants puisse créer sa page web ou charger ses produits et services sur le marketplace “Tout Toulouse Shopping”. “Les commerçants sont toujours très occupés et, parfois, ils oublient cette nouvelle dimension qu’ils doivent assumer. C’est aussi pour cela que nous participons à CORE, pour les accompagner et les aider à être plus compétitifs dans la nouvelle économie numérique”, affirme-t-il. Dans ce sens, il remarque que la COVID a fait augmenter le niveau de conscience des commerçants et, sans doute, a accéléré le processus de transformation numérique. Par exemple, il parle des restaurateurs. “Avant la crise, très peu faisaient du ‘click & collect’, maintenant plus de la moitié offrent ce service”. Avec tous ces changements, Olivier Arsac affirme que “pour toute entreprise, la règle d’or est son pouvoir d’adaptation”. D’où son dernier conseil : “Il faut être présent dans le numérique car dans le cas contraire nous envoyons une image négative. De plus, même si pour le petit commerce la vente en ligne est encore minoritaire, elle devient de plus en plus importante, et encore davantage en ce temps de crise”.